La fraude au RIB falsifié à l'aune du droit des obligations. Par Olivier Collion, Avocat.
PLU : point sur le régime de la servitude de résidence principale consacrée par la loi Le Meur. Par Julie Verger, Avocat.
Pour son 104ème opus, le Journal du Management juridique change de nom et devient "La Revue des Directions Juridiques et Conformité".
La réforme du régime des nullités en droit des sociétés par l'ordonnance du 12 mars 2025. Par Nicolas Milinkiewicz, Avocat.
Peut-on réconcilier anonymat et conformité dans l'ère MiCA à travers des NFT d'identité ? Par Kevine Ngangom, Etudiante.
Inéligibilité avec exécution provisoire : le Conseil constitutionnel va examiner une QPC le mardi 18 mars
À quelques jours du jugement de Marine Le Pen, le Conseil constitutionnel va examiner une QPC portant sur l’inéligibilité avec exécution provisoire, après que le Conseil d’État lui a renvoyé la question posée par un élu local mahorais. En effet, par une décision en date du 27 décembre 2024, le Conseil d’État a reconnu le […]
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Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel (2007-2016)
Jean-Louis Debré est mort le 4 mars dernier à l'âge de 80 ans. Ministre de l’Intérieur de 1995 à 1997, puis Président de l’Assemblée nationale de 2002 à 2007, il a été président du Conseil constitutionnel de 2007 à 2016. Secrétaire Général du Conseil constitutionnel sur cette même période, Marc Guillaume rend hommage à ce serviteur de la République.
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IA, Legal Ops, Legal Design : la nouvelle réalité des compétences juridiques.
Indépendance des juges et rémunération : la CJUE précise les contours des obligations étatiques
Le principe d’indépendance des juges ne s’oppose pas à ce que les pouvoirs législatif et exécutif déterminent la rémunération des juges, ou décident de la geler, voire de la réduire, pour autant que cette détermination ou ces mesures dérogatoires ne relèvent pas de l’exercice d’un pouvoir arbitraire.
Effets de l’ouverture de la procédure d’insolvabilité sur une instance en cours en France
En vertu des dispositions de l’article 18 du règlement (UE) n° 2015/848 du 20 mai 2015 relatif aux procédures d’insolvabilité ainsi que des principes édictés en droit français par les articles L. 622-21, I (arrêt des poursuites individuelles) et L. 622-22 du code de commerce (interruption des instances en cours), l’instance en cours en France est interrompue en cas d’ouverture d’une procédure d’insolvabilité sur le territoire d’un autre État membre. Sa reprise demeure subordonnée à la déclaration de la créance du créancier poursuivant au passif de la procédure d’insolvabilité étrangère. L’instance ainsi reprise ne peut alors tendre qu’à la fixation du montant de la créance.
Articulation du droit des pratiques anticoncurrentielles et droit de la concurrence déloyale en matière d’actions en [i]follow-on[/i] : quand la fin ne justifie pas tous les moyens
La Cour de cassation rappelle que le droit des pratiques anticoncurrentielles a pour objet la protection du libre jeu de la concurrence sur le marché et, dès lors, la caractérisation d’une telle pratique n’induit pas nécessairement qu’un préjudice ait été causé aux opérateurs actifs directement ou indirectement sur ce marché. Ainsi, elle évite le risque d’instrumentalisation de l’action en concurrence déloyale aux fins de faciliter la preuve du préjudice en matière d’actions privées en follow-on.
De l’approche fonctionnelle du conflit de nationalités en cas de litispendance internationale franco-marocaine
La mise en œuvre du mécanisme de la litispendance internationale, prévue par l’article 11 de la Convention franco-marocaine du 10 août 1981, implique la vérification de la compétence indirecte du juge marocain premier saisi. À cet effet, le principe suivant lequel, en cas de cumul de nationalités, la nationalité française est seule prise en considération par les juridictions françaises, n’a pas lieu d’être appliqué.
Perte financière et placement du point de départ de la prescription quinquennale
Dans un arrêt rendu le 5 mars 2025, la chambre commerciale rappelle que le point de départ de la prescription de l’action en responsabilité court à compter de la réalisation du dommage ou de la date à laquelle il est révélé à la victime si celle-ci établit qu’elle n’en a pas eu précédemment connaissance.
Chèque non remis à l’encaissement et anomalies apparentes
Dans un arrêt rendu le 5 mars 2025, la chambre commerciale de la Cour de cassation précise qu’un établissement bancaire n’est pas tenu de détecter les anomalies apparentes d’un chèque quand celui-ci n’est pas encore remis à l’encaissement.
L’obligation de reclassement en matière d’inaptitude médicale est une obligation de moyens
La Cour administrative d’appel de Versailles rappelle les conditions dans lesquels un employeur public peut être regardé comme ayant satisfait à son obligation de reclassement médical d’un fonctionnaire, notamment en cas d’échec du reclassement lié au manque d’implication de l’agent.
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 10 mars 2025
Sélection de l’actualité « Pénal » marquante de la semaine du 10 mars.
Délit de risque causé à une personne dépositaire de l’autorité publique par diffusion d’information : précision sur l’action civile
Le délit prévu à l’article 223-1-1 du code pénal est de nature à créer un préjudice personnel et direct à toute personne, dépositaire de l’autorité publique, ayant fait l’objet de la révélation d’informations permettant de l’identifier ou de la localiser aux fins de l’exposer ou d’exposer les membres de sa famille à un risque direct d’atteinte à la personne ou aux biens, que l’auteur de la divulgation ne pouvait ignorer, cette personne fût-elle distincte de celle visée à titre principal par cette divulgation. La constitution de partie civile ainsi recevable, il appartient aux juridictions du fond de réparer, dans les limites des conclusions des parties, le préjudice dont elles reconnaissent le principe.