La transmission du VIH, entre répression et réparation. Par Achraf Sym Tameloucht, Juriste.
Délais excessifs des procédures prud'homales : un déni de justice indemnisable. Par Haïba Ouaissi, Avocat.
Permis de conduire et procédure de CRPC devant la cour d'appel. Par Jordan Gibert, Avocat.
Début du procès en appel de Claude Guéant dans l’affaire des sondages de l’Élysée
Ce lundi 5 mai 2025, s’ouvre devant la Cour d’appel de Paris le procès en appel de Claude Guéant, jugé dans le cadre de l’affaire des « sondages de l’Elysée ». L’ancien secrétaire général de l’Élysée a été condamné le 21 janvier 2022 par le Tribunal judiciaire de Paris à un an d’emprisonnement, dont quatre mois avec sursis, […]
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La société holding et le contentieux de la franchise : recevabilité de l'action et prétendue responsabilité du franchiseur. Par Philippe Bessis, Avocat.
Les modes amiables et alternatifs de règlement des différends en copropriété. Par Charles Dulac, Avocat.
Droit de l’environnement : Entre ambition normative et désarmement progressif
CSE et obligations légales : ce que doivent savoir les représentants du personnel.
Panorama rapide de l’actualité « Santé » du 15 mars au 15 avril 2025
Sélection de l’actualité « Santé » marquante du 15 mars au 15 avril.
Rupture brutale des relations commerciales : des circonstances particulières autorisant une diminution substantielle des commandes pendant le préavis
Dans un arrêt publié du 19 mars 2025, la Cour de cassation retient pour la première fois, l’existence de « circonstances particulières », tenant à la durée exceptionnellement longue du préavis, justifiant que les conditions antérieures à la rupture ne soient pas maintenues pendant toute la durée du préavis.
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » des semaines des 14, 21 et 28 avril 2025
Sélection de l’actualité « Pénal » marquante des semaines des 14, 21 et 28 avril.
Efficacité d’une clause attributive de juridiction soumise au règlement Bruxelles I [i]bis[/i] : l’indifférence d’un éventuel déséquilibre significatif
Dans un arrêt du 2 avril 2025, la première chambre civile de la Cour de cassation confirme l’incompétence des juridictions françaises, saisies en méconnaissance d’une clause attributive de juridiction contenue dans un contrat entre une entrepreneure française et la société Meta Platform, pour l’utilisation d’un compte professionnel sur la plateforme Instagram. Pour la Cour, la validité de la clause ne peut être examinée qu’au regard du droit irlandais, en tant que droit du for du juge élu, de sorte que le moyen tiré de son invalidité au regard de l’éventuel déséquilibre significatif qu’elle causerait, en application de l’article 1171 du code civil, doit être écarté.
Stage à l’étranger et accès à la profession d’avocat : la CJUE encadre les exigences territoriales
Saisie d’un renvoi préjudiciel par la Cour suprême d’Autriche, la Cour de de justice de l’Union européenne rappelle qu’un État membre peut encadrer l’accès à certaines professions, mais ne peut pas imposer de restrictions injustifiées à la libre circulation. Ainsi une mesure qui écarte automatiquement un stage réalisé dans un autre État membre, alors même qu’il porte sur le droit national, est disproportionnée et contraire au droit de l’Union européenne.
Caractérisation d’un recel de communauté en cas de vente d’actions à vil prix par un époux seul
Les actions d’une société anonyme constituent, en principe, des titres négociables qui, acquis à titre onéreux pendant le mariage, même par un seul des époux, tombent en communauté. En vertu de l’article 815-3 du code civil, la cession d’actions communes postérieurement à la dissolution de la communauté requiert, en principe, l’accord des deux époux. Dès lors, viole ces textes et l’article 1477 du code civil une cour d’appel qui, pour rejeter une demande tendant à voir sanctionner au titre du recel de communauté des cessions par un époux seul d’actions de sociétés anonymes postérieurement à la date de dissolution de la communauté, retient qu’à cette date, la qualité d’associé attachée à des parts sociales non négociables dépendant de la communauté ne tombe pas dans l’indivision qui ne recueille que leur valeur, de sorte que le conjoint associé peut en disposer seul pendant l’indivision postcommunautaire.
Outrage envers une personne chargée d’une mission de service public : application à un gardien d’immeuble employé par un organisme de logement social
Dans un arrêt du 8 avril 2025, la chambre criminelle précise les contours de la notion de « personne chargée d’une mission de service public » au sens de l’article 433-5 réprimant l’outrage, en l’appliquant au cas d’un gardien d’immeuble employé par un organisme de logement social.
Réparation du préjudice subi à l’étranger du fait de la contrefaçon : quelle compétence du juge français ?
Le juge français peut intégrer les préjudices subis à l’étranger du fait d’actes de contrefaçon dans le quantum de la réparation dès lors qu’il tire sa compétence du domicile du défendeur.
Meublé de tourisme : non-rétroactivité des périodes de référence introduites par la loi Le Meur
Lorsqu’une amende civile prévue par l’article L .651-2 du code de la construction et de l’habitation est sollicitée sur le fondement d’un changement d’usage illicite intervenu avant l’entrée en vigueur de l’article 5, I, 1°, d, de la loi n° 2024-1039 du 19 novembre 2024, la détermination de l’usage d’habitation du local prévue par l’article L. 631-7 du même code doit s’effectuer à l’aune des critères de la loi ancienne.
Le mémoire d’association devant la Cour de cassation, ou l’extension de la portée des arrêts de cassation
Devant la Cour de cassation, une partie n’ayant pas formé de pourvoi peut déposer un mémoire d’association pour bénéficier d’une extension de la cassation ou de l’annulation à intervenir. Ce procédé, qui répond notamment aux objectifs de simplification de la procédure et de bonne administration de la justice, doit cependant respecter certaines conditions, lesquelles ne sont applicables qu’aux pourvois formés à compter du présent arrêt.
Rejet de l’action en inopposabilité de la prise en charge d’une maladie professionnelle pour défaut de communication des certificats médicaux de prolongation d’arrêt de travail
La Cour de cassation confirme que les certificats médicaux de prolongation de soins et d’arrêts de travail n’ont pas à être communiqués par la caisse à l’employeur. La raison invoquée : le certificat médical initial est suffisant pour apprécier la réunion des conditions d’un tableau de maladie professionnelle. La contestation qui perdure : les effets de la prise en charge par la branche AT/MP sont inscrites au « compte employeur » or toutes les prestations sociales servies n’ont pas nécessairement à être couvertes de la sorte. Et pour le vérifier, il importe que soient communiqués lesdits certificats… ce qui est à nouveau refusé.