Les auditions des candidats-commissaires européens ont débuté devant le Parlement européen
Lundi 4 novembre, les auditions devant le Parlement européen ont débuté pour les nouveaux commissaires européens. Le jour même, quatre d’entre eux ont été confirmés par les députés européens : Maros Sefcovic au commerce, Glenn Micallef à la jeunesse, à la culture et au sport, Christophe Hansen à l’agriculture et Apostolos Tzitzikostas aux transports. Pour […]
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Quand l'indemnité transactionnelle est totalement exonérée de cotisations sociales et d'impôt sur le revenu... Par Xavier Berjot, Avocat.
Bail commercial et TVA : encadrement de l'option pour l'assujettissement du loyer à la TVA dans le cadre d'un bail commercial. Par Frédéric Levade et Mathieu Laronze, Avocats.
Divorce à la française : « La vérité est fragmentaire et toujours plurielle »
Affaire Mirin : avis de tempête en droit des personnes ?
Le 4 octobre dernier, dans un contexte géopolitique marqué par l’instrumentalisation de la « question LGBT », la Cour de Justice a tenu fermement les valeurs de l’Union, en déclarant incompatible au droit de celle-ci le refus d’un État membre de reconnaître le changement de genre réalisé dans un autre État membre. Une telle décision pourrait entraîner d’importantes conséquences dans le droit des personnes des États membres.
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Tribunal de Meaux : Un trafiquant de drogue condamné à six ans de prison ferme
Référé contre un accord collectif et forclusion de l’action syndicale
Le délai de forclusion de deux mois prévu par l’article L. 2262-14 du code du travail est applicable à l’action en suspension ou en inopposabilité erga omnes d’un accord collectif formée devant le juge des référés, eu égard aux effets d’une telle action. Par ailleurs, un syndicat ne disposant pas d’une section syndicale au niveau de l’entreprise constituant le champ d’application de l’accord collectif en cause et qui, dès lors, n’est pas fondé à invoquer les dispositions de l’article L. 2262-14, 1°, du code du travail, doit, en application du 2° du même article, agir en nullité, en suspension ou en inopposabilité erga omnes de tout ou partie d’une convention ou d’un accord collectif, à peine d’irrecevabilité, dans un délai de deux mois à compter de la publication de l’accord prévue à l’article L. 2231-5-1.
Le projet de code européen des affaires connaît un nouvel élan
Parmi les orientations politiques de la prochaine mandature de la Commission européenne figure l’idée de créer un 28e droit pour les entreprises innovantes en Europe. Décryptage.
L’autorité de chose jugée des ordonnances du conseiller de la mise en état statuant sur une fin de non-recevoir
Une ordonnance d’un conseiller de la mise en état statuant sur une fin de non-recevoir est revêtue de l’autorité de la chose jugée et devient irrévocable en l’absence de déféré. La cour d’appel saisie au fond ne peut, dès lors, statuer à nouveau sur cette fin de non-recevoir. En particulier, la cour d’appel saisie au fond ne peut déclarer l’action prescrite alors que l’ordonnance du conseiller de la mise en état a, dans son dispositif, déclaré l’action recevable comme non prescrite.
Visites domiciliaires en matière de concurrence et définition restrictive du champ des éléments couverts par le secret professionnel de l’avocat
Si les documents et les correspondances échangés entre le client et son avocat sont, en toutes matières, couverts par le secret professionnel, ils peuvent être saisis dans le cadre des opérations de visite domiciliaire prévues par le code du commerce dès lors qu’ils ne relèvent pas de l’exercice des droits de la défense.
Les dispositions des articles 56-1 et 56-1-1 du code de procédure pénale ne sont pas applicables aux opérations de visite et de saisie en matière commerciale, sauf si la visite a lieu dans un cabinet d’avocat ou un lieu assimilé.
Victime par ricochet : articulation du préjudice extrapatrimonial exceptionnel et d’assistance par une tierce personne
Le préjudice extrapatrimonial exceptionnel ayant pour objet de compenser le préjudice résultant des changements des conditions d’existence entraînés dans la vie des proches de la victime qui partagent habituellement avec elle une communauté de vie affective et effective, ce préjudice ne se confond pas avec le préjudice d’assistance par une tierce personne. Viole donc le principe de réparation intégrale la cour d’appel qui, tout en constatant que la mère de la victime a dû s’investir quotidiennement dans la prise en charge de sa fille souffrant d’importants troubles à la suite de l’accident, refuse l’indemnisation du préjudice extrapatrimonial exceptionnel en affirmant que l’implication quotidienne de la mère de la victime auprès de cette dernière a déjà été indemnisé au titre de l’assistance par une tierce personne.
Fraude téléphonique au faux conseiller : la chambre commerciale hausse le ton
Dans un arrêt rendu le 23 octobre 2024, la Cour de cassation revient sur la notion de négligence grave au sens de l’article L. 133-19 du code monétaire et financier quand un client est victime d’une fraude au faux conseiller encore appelée spoofing téléphonique.
Principe de non-refoulement et obligations des autorités administratives et juridictionnelles
La Cour de justice de l’Union européenne précise la portée du principe de non-refoulement.
Dévolution du droit moral aux « héritiers légaux » en l’absence de volonté contraire de l’auteur
La transmission testamentaire des droits patrimoniaux n’inclut pas la dévolution du droit moral de l’auteur aux successeurs désignés par testament. Les héritiers légaux sont donc titulaires post mortem du droit moral en l’absence de volonté contraire exprimée par l’auteur de son vivant.
Règlement Bruxelles I : liberté d’expression et condamnation prononcée dans un autre État membre
La Cour de justice de l’Union européenne précise les conditions dans lesquelles un jugement prononcé dans un autre État membre peut se voir dénier toute force exécutoire en France, lorsqu’il porte atteinte à la liberté d’expression garantie par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.